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Fondamental

Quand Hervé Le Tellier traduisait Georges Perec pour Sciences et Avenir

En 1984, Sciences et Avenir avait publié l'étude parodique écrite en anglais par Perec consacrée à la "Démonstration expérimentale d'une organisation tomatotopique chez la cantatrice". La traduction en français, également publiée à l'époque dans le numéro 466, était signée Hervé Le Tellier. A l'occasion de la participation de l'écrivain au nouveau numéro des Indispensables de Sciences et Avenir, nous vous proposons de retrouver en ligne ces pépites burlesques.

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Georges Perec et Hervé Le Tellier.

Hervé Le Tellier, Goncourt 2020 et auteur d'une nouvelle pour le nouvel "Indispensable" de Sciences et Avenir, avait traduit l'article écrit en anglais par Georges Perec et publié dans notre magazine.

Ulf Andersen / Aurimages/AFP (pour G. Perec) et Thomas SAMSON / AFP (pour H. Le Tellier)

Quels sont les effets du lancer de tomates sur les sopranos ? En 1984, Sciences et Avenir publiait sur ce sujet excitant une étude très « sérieuse » de l’écrivain Georges Perec, disparu il y a tout juste quarante ans, en 1982 (et ancien documentaliste du CNRS pendant 17 ans). Rédigé en anglais, ce texte était accompagné de sa traduction en français réalisée par un tout jeune journaliste du magazine, spécialiste de mathématiques, qui n’était autre… qu’Hervé Le Tellier, futur auteur du brillant et troublant roman L’Anomalie, prix Goncourt en 2020. À l’occasion de la sortie de notre « Indispensable » sur la Face cachée de l’Univers, pour lequel l’écrivain nous a fait le grand plaisir d’écrire une succulente nouvelle, nous republions cet article resté dans la mémoire de nombreux lecteurs, mais aujourd’hui introuvable. Un régal pour les amateurs de sciences, d’art lyrique et de littérature débridée !

DÉMONSTRATION EXPÉRIMENTALE D’UNE ORGANISATION TOMATOTOPIQUE CHEZ LA CANTATRICE
(Adaptation française d’un texte de Georges Pérec par Hervé Le Tellier)

Comme l’ont observé à la fin du siècle dernier Marks et Spencer (1899), donnant les premiers à cette réaction le nom de réaction yellante (ou de hurlement) (Yelling reaction - YR -), les effets frappants du jeter de tomates sur les Sopranos ont été décrits de façon extensive. Quoique de nombreuses études comportementales (Zeeg et Puss, 1931 ; Roux et Combaluzier 1932 ; Sinon et al., 1948), pathologiques (Hun et Deu, 1960), comparatives (Karybb et Szÿla, 1973) et de suivi contrôlé (Else et Vire, 1974) aient permis une description valable de ces réactions typiques, les données neuro­anatomiques aussi bien que neurophysiologiques sont, en dépit de leur nombre, étonnamment déroutantes. Dans leur démonstration désormais classique de la fin des années 1920, Chou and Lai (1927, a, b, c, 1928 a, b, 1929, a, 1930) ont exclu l’hypothèse d’un pur réflexe nociceptif facio-facial, hypothèse avancée depuis de longues années par nombre d’auteurs (Mace et Doyne, 1912 ; Payre et Tairnelle, 1916 ; Sornette et Billevaysé, 1925). Depuis cette date, de nombreuses observations ont été faites afin de tenter de déchiffrer tant le mystère embrouillé que le fouillis inexplicable des effets afférents et/ou efférents de la YR et conduit à la participation plutôt chaotique d’un nombre invraisemblable de structures et de canaux. Des afférents trigéminaux (Loewenstein et al., 1930), bitrigéminaux (Von Aitick, 1940), quadrigéminaux (Van der Deder, 1950), supra-, infra-, et intertrigéminaux (Mason et Ragoun, 1960) ont été indiqués comme vraisemblables ; de même des effets maculaires (Zakouski, 1954), sacculaires (Bortsch, 1955), utriculaires (Malosol, 1956), ventriculaires (Tarama, 1957), monoculaires (Zubrowska, 1938), binoculaires (Chachlik, 1959-1960), trinoculaires (Strogonoff, 1960), auditifs (Balalaïka, 1515) et digestifs (Alka-Seltzer, 1815). Des influences spinothalamiques (Attou et Ratathou, 1974), rubro-spinales (Maotz et Toung, 1973), négro-striatales (Szentagothai, 1972), réticulaires (Pompeiano et al., 1971), hypothalamiques (Hubei et Wiesel, 1970), mésolimbiques (Kuffler, 1969) et cérebellaires (High and Low, 1968) ont été recherchées en vain, afin de tenter d’expliquer l’organisation de l’YR, et la quasi-totalité des aires corticales somesthésiques (Péricoloso et Sporgersi, 1973), moteur (Ford, 1930), commissurales (Gordon et Bogen, 1974) et associatives (Einstein et al., 1974) se sont révélées impliquées dans l’intensification progressive de la réponse, quoique, jusqu’à aujourd’hui, aucune démonstration décisive de la puissance et du rendement de la programmation de la YR n’ait été avancée de manière convaincante.

Des observations récentes de Unsofort et Tchetera soulignent le fait que « plus on jette de tomates sur des Sopranos, plus elles hurlent », ainsi que des études comparatives sur les réactions dites « de souffle coupé » (Otis et Pifre, 1964), le hoquet (Carpentier et Fialip, 1964), le ronronnement (Remmers et Gautier, 1972), le réflexe HM (Vincent et al., 1976), le ventriloquisme (McCulloch et al., 1964), les cris aigus, perçants, stridents et autres réactions hystériques (Sturm et Drang, 1973) provoquées par le jeter de tomates, aussi bien que de choux, de pommes, de tartes à la crème, de chaussures, voire d’enclumes, ont constamment conduit à la supposition d’une organisation de réaction positive de la YR basée sur une interdigitation semi-linéaire quadristable et multiconnectée de sous-réseaux neuronaux fonctionnant « en désordre » * (Beulott et al., 1974). Quoique cette hypothèse paraisse assez séduisante, elle manque de fondements anatomiques et physiologiques et c’est pourquoi nous avons décidé d’explorer systématiquement l’organisation interne incrémentale ou décrémentale de la YR, nous autorisant à avancer un modèle anatomique.

MATÉRIAUX ET MÉTHODES

Préparation
Les expérimentations ont porté sur 107 Sopranos femelles en bonne santé (Cantatrix Sopranica L.) fournies par le Conservatoire national de musique, et pesant de 94 à 124 kg (poids moyen : 101 kg). L’anesthésie à la halothane a été utilisée au cours de la trachéotomie, de la fixation dans la Horsley-Clarke, et des principales procédures opératives. De la procaïne à 5 % a été injectée dans les zones et points de pression cutanés. Les animaux ont alors été immobilisés au triéthyiodide de gallamine (40 mg/kg/h) et la normocapnie a été maintenue par voie de ventilation artificielle appropriée. Des transsections de la colonne spinale ont été réalisées aux niveaux L3/T2, éliminant ainsi les variations de la pression sanguine et la sécrétion d’adrénaline induite par le jeter de tomate (Giscard d’Estaing, 1974). Le fait que les animaux n’étaient pas exposés à la souffrance était attesté par la permanence de leur sourire tout au long de l’expérimentation. La température interne était maintenue à 38 °C ± 4 °F au moyen de trois bouilloires en fonctionnement et contrôlées électriquement.

Stimulation
Les tomates (Tomato rungisia vulgaris) étaient lancées par un lanceur de tomates automatique (Wait and See, 1972) contrôlé par un ordinateur de laboratoire multi-fonctions (DID/ 92/ 85/P/331) aligné en série. Des jeters répétitifs autorisèrent jusqu’à 9 projections par seconde, reproduisant ainsi les conditions physiologiques rencontrées sur scène par les Sopranos et autres chanteurs (Tebaldi, 1953). Un soin particulier était apporté afin d’éviter des projections ratées de tomates sur les membres inférieurs et/ou supérieurs, le tronc et les fesses. Seules les tomates affectant le visage et le cou ont été prises en compte. Des expériences de contrôle ont été réalisées à l’aide d’autres projectiles, comme des trognons de pomme, des morceaux de choux, des chapeaux, des roses, des citrouilles, des balles de fusil et du ketchup (Heinz, 1952).

L’enregistrement
L’activité élémentaire était enregistrée grâce à des semi-macroélectrodes de verre au tungstène placées « au-petit-bonheur » *, suivant la méthode de Zyszytrakyczywsz-Sekräwszkiwcz (1974). L’identification des pointes a été réalisée par contrôle audio : chaque fois qu’une décharge élémentaire était perçue, elle était soigneusement photographiée, enregistrée, transmise sur un monographe, puis, après intégration, sur un polygraphe. L’évaluation statistique des résultats a été réalisée grâce à un algorithme de type tennis (Wimbledon, 1974), c’est-à-dire qu’à chaque fois qu’une structure réagissait en vue d’un gain du jeu, elle était identifiée comme de type YR.

Histologie
À la fin des expérimentations, les Sopranos ont été perfusées à l’huile d’olive, à une solution de GlennFiddish à 10 %, et incubées à 42,1 ° dans du jus d’orange à 15 % durant 47 jours. Des sections congelées non tachées de 2 cm ont été montées sur sorbet à la δ-fraise et observées à la lumière sous microscope. Des vérifications histologiques ont confirmé que toutes les électrodes étaient placées dans le cerveau sauf quatre qui furent retrouvées dans la cauda equina et le filium terminale et éliminées de l’analyse statistique.

LES RÉSULTATS

Des explorations stéréotaxiques de cerveaux devant le jeter de tomates ont montré que la plupart des aires répondent différemment à la stimulation tomatotopique. Comme on peut le voir au tableau un, où sont récapitulés les résultats, trois (3) aires distinctes donnent des réponses définies, sans ambiguïté et constantes : le nucleus anterior reticularis thalami pars lateralis (NART pl), ou le noyau de Pesch (Pesch, 1876 ; Poissy, 1880 ; Jeanpace et Desmeyeurs, 1932), la portion antérieure du tractus leguminosus (patl) se trouvant 3,5 mm au-dessus de I’obex, et 4 mm à droite du tentorium et de la partie dorsale de ce qu’on appelle le « musical sulcus » (cqoa MS) de l’hémisphère gauche (Donen et Kelly, 1956). Il est intéressant de noter que, si l’hémisphère droite a été délaissé, on a gardé pour l’analyse l’hémisphère gauche de manière adroite.

Des exemples de réponses obtenues de ces structures peuvent être observées sur la figure 1, où l’analyse temporelle de la distribution des pointes basée sur leur propriété de programmation temporelle de l’aire réceptive (RATP) a permis de distinguer trois sous-types d’éléments : 1) les éléments répondant avant la stimulation ; 2) les éléments répondant pendant la stimulation ; 3) les éléments répondant après la stimulation. L’examen croisé des réponses données par la stimulation au moyen d’autres projectiles et de ketchup sont indiqués dans la figure 2 et pèsent indiscutablement en faveur d’une organisation tomatotopique de l’YR, entre et à travers le NART pl, le pa TL et le cqoa MS. Les relations temporales de ces réponses, comme on le voit sur la figure 3, ont montré que l’hypothèse d’une interdigitation en bouquet pour les sous-réseaux neuronaux est hautement probable, quoi qu’aucune preuve expérimentale ne puisse être fournie en raison de la difficulté relative de pénétrer ces fichues structures sans détruire beaucoup de choses (Timeo et al., 1971).

DISCUSSION

On a montré ci-dessus que le jeter de tomates provoque, avec quelques autres réactions moteur, visuelles, végétatives et comportementales, des réponses neuronales dans trois régions cérébrales distinctes : le nucleus anterior reticularis thalami pars lateralis (NART pl), la portion antérieure du tractus leguminosus (pa TL), et la part dorsale de ce qu’on appelle le musical sulcus (cqoa MS). Comme souligné par Chou and Lai (1929 b), Lai and Chou (1931, a, b) et Unsofort et Tchetera (1972), l’organisation de l’YR ne peut être simplement réduite à un réflexe oligosynaptique facio-facial nociceptif qui avait été transmis dans les fascia leguminosa des VIes laminations des quadrants ventraux des chemins ascendants paleospino-rubro-hurlo-tectocerebello-nigrostriatal tomatonergiques. En effet, le peroxydase de raifort injecté dans les cordes vocales des Sopranos est rétrograduellement transporté des dendrites apicales des nerfs vagus aux synapses tomato-tomatiques des afférents contralatéraux pseudo-gassériens. (McHulott et al., 1975). Ce qui prouve avec une bonne probabilité la nature légumineuse du médiateur responsable de la transmission du message des champs de tomates réceptifs au circuit YR (Colle et al., 1973). Ainsi, la 3.5 (M-etri) argyril-ß-L-tomatase, qui est sélectivement trisynthétisée dans les faisceaux NART pl – pa TL, et dont la distinction bloque drastiquement la YR (Others et al., 1975), semble être le meilleur candidat pour le rôle de transmetteur dans la bouche YR rétroactive, quoiqu’une hypothèse basée sur des calculs de latence et des corrélations de fréquence croisées laisse penser à la faisabilité d’une synapse homatotonique (voire Dendritt et Haxon, 1975). Bien que des preuves expérimentales décisives fassent encore défaut, et que de nouvelles séries d’expérimentations soient nécessaires avant l’élucidation complète de la YR, il semble logique d’avancer que les arguments énoncés ci-dessus ainsi que les résultats expérimentaux décrits dans nos travaux permettent de soutenir l’hypothèse d’une organisation semi-linéaire multistable, multiconnectée, réseau-réaction de la YR, dont une approche de modèle anatomique peut ainsi être proposée (fig. 4).

* En français dans le texte (NdT).

Ces travaux ont été soutenus par les subventions du Syndicat régional des producteurs de fruits et légumes, l’Association française des amateurs d’art lyrique (AFAAL) et la Fédération internationale des dactylo-bibliographes (FIDB). L’auteur tient à manifester sa gratitude à J. Chandelier, M. de Miroschedji et H. Gautier pour leurs critiques fructueuses et leurs brillants conseils.

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Ci-dessous la première page de l'article de Georges Perec dans Sciences et Avenir ;(cliquez dessus pour agrandir l'image).

Ci-dessous la deuxième page de l'article de Georges Perec dans Sciences et Avenir (cliquez dessus pour agrandir l'image).

Ci-dessous la troisième page de l'article de Georges Perec dans Sciences et Avenir ;(cliquez dessus pour agrandir l'image).

Ci-dessous la quatrième page de l'article de Georges Perec dans Sciences et Avenir ;(cliquez dessus pour agrandir l'image).

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